Préparation à la fête de Noël

Je ne savais pas trop où mettre  ce sujet, alors je l'ai mis là.

Évangile selon St Luc, chapitre 2 :
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
  L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
  mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
  Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
  Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
  Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
  « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »
  Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu'à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître. »
  Ils se hâtèrent d'y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
  Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
  Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers.
  Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur.

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Pour nous préparer à la fête de Noël nous pouvons nous détendre, puis nous placer dans la peau d'un de ces bergers, à qui les anges annoncent la naissance de Jésus.
Imaginons, et essayons de ressentir ce que nous aurions ressenti à leur place...
Puis imaginons nous marcher dans la nuit, avec cet espoir de découvrir l'enfant dont ont parlé les anges.
Puis arriver à l'étable, découvrir l'enfant Jésus et ses parents, en sentant vibrer en nous le mystère de ce qu'on dit les anges à propos de cet enfant.

A force de contempler ces images, de les ressentir intérieurement, c'est comme si elles se gravaient peu à peu en nous, avec toutes les vertus des personnes saintes qu'elles présentent.

Montée de l'Avent.
4 semaines pour veiller,4 semaines pour se préparer dans le calme et la sérénité,mais aussi dans la sobriété,4 semaines poue attendre la venue du Christ qui est déjà venu nous sauver une première fois.

Nous sommes tous en route,sur le chemin ,sur le sentier parfois jonché d'épines,là ou rien ne pousse ou si pei et si mal.
Ouvrons nos coeurs ,désencombrons- nous de tout ces fatras,osons la Fraternité.

A tous ;belle montée de l'Avent.

Guillaume a écrit:

J
Pour nous préparer à la fête de Noël nous pouvons nous détendre, puis nous placer dans la peau d'un de ces bergers, à qui les anges annoncent la naissance de Jésus.
Imaginons, et essayons de ressentir ce que nous aurions ressenti à leur place...
Puis imaginons nous marcher dans la nuit, avec cet espoir de découvrir l'enfant dont ont parlé les anges.
Puis arriver à l'étable, découvrir l'enfant Jésus et ses parents, en sentant vibrer en nous le mystère de ce qu'on dit les anges à propos de cet enfant.

A force de contempler ces images, de les ressentir intérieurement, c'est comme si elles se gravaient peu à peu en nous, avec toutes les vertus des personnes saintes qu'elles présentent.

Merci beaucoup Guillaume.
J'aime beaucoup cette façon d'aborder certains textes bibliques .  Ce sont souvent comme ici des histoires pleines de détails très concrets qui invitent justement à nous projeter dans la scène et les personnages pour que le lecteur puisse avoir accès au sens d'une façon bien plus complète qu'avec l'intellect seul.
Depuis que j'élève des moutons et que je suis entrée dans leur univers je vois ces bergers de l'Avent d'une toute autre façon .
Dans le monde agricole d'autrefois (et encore très souvent chez nous aujourd'hui) ils étaient les plus pauvres , les moins considérés. On ne leur prêtait pas beaucoup d'attention en tout cas et les longues journées passées en silence avec les animaux loin des hommes ne rendaient pas leur conversation particulièrement passionnante aux yeux des autres.

Souvent ils ne parviennent même pas exprimer tout ce qu'ils savent et apprennent de leur drôle de vie et puis de toute façon personne ne songe à les interroger..

Ils ne disent à personne cette ultra vigilance qu'ils ont développé pour pouvoir être  des bergers dignes de ce nom; c'est à dire ceux sur qui peuvent compter les yeux fermés les propriétaires des moutons et surtout ceux à qui les moutons accordent leur confiance : quand on sait à quel point ils l'accordent difficilement ça a du sens aussi.

Je les vois donc très bien cette nuit là couchés à même la terre  avec une simple couverture pour se protéger de la fraîcheur de la nuit . Je les vois bien entourés du souffle chaud des moutons et du bruit régulier de leurs panses qui digèrent sous le ciel étoilé.


J''imagine très bien ce que ça peut être de devoir dormir et se reposer tout en devant être à l'affût du moindre indice pouvant annoncer un danger pour les brebis. A cette époque plus qu'aujourd'hui les prédateurs dans cette régions étaient nombreux et redoutables, et une attaque qu'on n'aurait pas pu prévenir pouvait faire un véritable massacre.

Je les vois bien donc veiller de cette veille maternelle qui ne dort jamais complètement, tous les sens calmement et habituellement en éveil, enregistrant à chaque instant toutes les infimes variations de ce qui peut se percevoir.

L'ange du Seigneur ne pouvait pas trouver parmi les humains endormis plus attentifs et plus réceptifs qu'eux   .

Une petite vidéo que j'aime beaucoup :


Merci beaucoup JM pour toutes ces belles choses pleines de coeur et de profondeur que tu nous apportes chaque fois  

.

Merci pour ces très beaux partages. 

"Il y avait dans la même contrée des bergers qui veillaient". Ils ne trouvent le Christ qu'en veillant. Veiller est le rôle des bergers. Le Christ ne se découvre qu'à des bergers qui veillent...."  St Jérôme IVè siècle

Soyons en ce temps de l'Avent des "Bergers veilleurs"